oui_industrie.png, par csuderie

L’Institut de la réindustrialisation lance la troisième édition de son prix « Oui à l’industrie » en partenariat avec le Groupe AEF, CISCO et le soutien d’IESF. Ce concours est ouvert aux étudiants et alternants 2016-2017 des cycles universitaires (Master 1, Master 2, Doctorat), des écoles d’ingénieurs ou de management et des Mastères Spécialisés partout en France. Julien Bancarel, futur ingénieur IMT Mines Albi et apprenti au sein de l’entreprise Continental Automotive à Toulouse est lauréat du concours et se verra remettre un Prix lors de la Remise des Trophées qui aura lieu le 28 mars à Paris.

Bonjour Julien, peux-tu te présenter en quelques mots?

julien bancarel, par csuderie

J’ai 22 ans et je suis originaire d’Aurillac dans le Cantal. Etudiant en troisième année d’ingénieur généraliste, je réalise mon apprentissage au sein de l’entreprise Continental Automotive sur le site de Toulouse. Ma formation se déroule à IMT Mines Albi où je me suis spécialisé dans l’option SIMMA (Secteur Industrie Manufacturière Mécanique et Aéronautique). Après un DUT (QLIO) dans la gestion de la production, j’ai voulu me diriger vers une formation me permettant d’acquérir de l’expérience et des outils utilisables dans le monde industriel.

Comment t'es venu l'envie de participer à ce concours? Qu'elle a été ta motivation?

Mon responsable d’option ainsi que mon responsable de formation m’ont proposé de participer à cet événement. Le projet que j’ai présenté lors de ma soutenance de M1 a retenu leurs attentions. Je me suis totalement impliqué dans cette mission où j’ai beaucoup pris plaisir à innover. Les éléments mis en avant dans ce concours ont été la réindustrialisation et le maintien de l’emploi en France. Pour ma part, ce sujet m’intéresse beaucoup car il représente un réel enjeu pour la future génération. Je porte donc de l’intérêt pour l’intégration et la formation des nouveaux collaborateurs dans les entreprises française. Je suis motivé pour représenter mon projet et les actions qui sont menées chez Continental.

Quel est le thème de ton projet industriel?

Au sein de l’organisation du site de production de Continental, je suis en charge de l’élaboration d’un nouveau parcours de formation pour les nouveaux collaborateurs.

Peux-tu nous expliquer ton projet?

Le but de mes actions est d’améliorer l’intégration des techniciens et opérateurs du site en favorisant leurs apprentissages techniques. Nous menons deux actions en parallèle qui sont la capture de savoir-faire des experts techniques et la restitution du savoir avec des outils numériques. Tout d’abord avec une équipe, nous avons créé la structure de la formation avec un enchainement de modules pratiques et théoriques. La durée de ce parcours a été de 9 jours. Au sein du processus, nous intégrons des aspects techniques en variant les supports pour apporter le plus de détails au formé dans son apprentissage. Nous gardons comme objectif de rendre plus efficient notre outil de production et donc de réduire le temps d’autonomie au poste des opérateurs (lors de son arrivée sur site). Les moyens de transmission de connaissances sont par exemple l’outil numérique tel que la tablette, la réalité virtuelle, le « serious game » ou encore l’accès à une plateforme d’accès aux modules de formation. Chaque expert technique peut aussi créer son propre support et le mettre en ligne ce qui le rendra disponible lors du parcours de formation.

remise prix bancarel, par csuderie

Que retiens-tu de cette expérience?

La liberté d’innover et de créer des méthodes nouvelles a été pour moi une vraie expérience enrichissante. Du point de vue professionnel, j’ai profité pour travailler dans un service appelé Usine 4.0 qui s’occupe d’intégrer des nouvelles technologies et de nouveaux processus innovants. Ceci m’a permis de comprendre les problématiques des sites de production pour rester compétitif par rapport aux pays low-costs. J’ai de plus été bien épaulé durant cet apprentissage et j’ai beaucoup appris durant cette formation au sein de Continental.

Si tu obtiens la première place (nous te le souhaitons) et la somme de 2500 euros, quels seront tes projets pour l'avenir?

Je n’ai pas réfléchi à court termes sur mes projets (rire), je suis jeune et j’aurais le temps d’en profiter. Je souhaite rester dans le groupe et pouvoir évoluer en découvrant d’autres facettes de ce secteur d’activité.

Visionnez la vidéo de présentation du projet de Julien Bancarel
« Mise en place d'une nouvelle méthode d'intégration des collaborateurs et des modules de formation E-learning dans un environnement de production »