MANON POITOU

Ingénieure 2016 option Bâtiment à Énergie Positive

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Manon POITOU, option Bâtiment à Énergie Positive

 

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poitou2.jpeg, par asdevy

Construire durable

Elle était résolument écolo. Élève de prépa à Parus, au Lycée St Louis (en filière MP), elle se voyait chercheure, imaginant de nouvelles technologies pour sauver la planète… Trois ans d’études à IMT Mines Albi ont conforté ses convictions mais modifié radicalement ses projets d’avenir. Elle a effectué plusieurs stages, goûté au terrain, aux réalisations concrètes menées en équipe. Manon Poitou, finalement, a choisi de travailler dans le bâtiment, un secteur clef en matière environnementale, le premier poste de dépense énergétique en France, mais également un secteur qui permet de percevoir rapidement les résultats de son action, ce que Manon a appris à apprécier pendant ses études.

Militante

« Près du quart des émissions de gaz à effet de serre du pays proviennent des bâtiments. Ils sont trop chauffés car souvent mal conçus, mal isolés. Des constructions plus durables, sont indispensables. L’enjeu de la rénovation thermique est aussi majeur. Des normes plus sévères ont été votées. En 2020, elles vont être à nouveau renforcées. Je veux contribuer à ce mouvement de manière tangible, en participant à l’édification de bâtiments plus respectueux de l’environnement », explique Manon, qui a choisi en 3e année à IMT Mines Albi l’option Eco-activités et Energie, spécialité Bâtiments à énergie positive. Membre du bureau de l’association ‘Ingénieurs pour un développement durable’, la jeune femme a participé sur le campus à de multiples projets environnementaux. Elle a effectué un stage de quatre mois au Royaume-Uni, sur un projet de maison ‘passive’ à la consommation énergétique très contrôlée, participant à des audits, vérifiant la conformité aux normes de constructions. « J’ai aussi beaucoup appris lors de mon stage ouvrier sur une ligne d reproduction de volets et maisons en vois. J’ai perçu la difficulté réelle du travail des opérateurs et beaucoup discuté avec le responsable sur les façons de manager un tel type d’activité » raconte-t-elle.

Sur le terrain

Son avenir ? Manon va démarrer sa vi professionnelle par un stage dans un jeune bureau d’études. « J’ai choisi volontairement une petite structure qui permet une grande polyvalence. Je veux pouvoir suivre mes projets de A à Z, de la conception jusqu’à la mise en œuvre, avoir une liberté d’action et de l’impact », dit-elle, heureuse d’avoir trouvé un poste dans le sud, pas trop loin des montagnes qu’elle aime.