Valoriser les cendres de biomasse par lixiviation

L’utilisation de la biomasse comme matière première dans les moyens de chauffages collectifs est croissante. La combustion de la biomasse génère un déchet : de la cendre. Cette cendre est aujourd’hui considérée comme un déchet et est majoritairement enfouie en centre de traitement dédié. La quantité de cendre à traiter est en constante augmentation.

Afin de tendre vers un modèle plus vertueux et respectueux de l’environnement, Laurent Deleris porte depuis 3 ans le projet de valoriser ce déchet et en faire une ressource. C'est en mars 2022 qu'il crée la société ash’UP dont l’objectif est de résoudre le problème lié à l’enfouissement des cendres de biomasse. Ce projet à impact social, sociétal et environnemental est soutenu par l’incubateur d’IMT Mines Albi, le BIC (Business Innovation Center) Plein Sud Entreprise et l’incubateur de l’Economie Sociale et Solidaire cité+.

ashup_logo_baseline.png, par jfages

La première voie de valorisation explorée est de produire une lessive par lixiviation de la cendre : mélanger la cendre de biomasse avec de l’eau. Derrière ce procédé simple et ancestral, des contraintes scientifiques, techniques et industrielles doivent être levées.

 

portrait_laurent.png, par jfages Laurent Deleris

portrait_aurelien.png, par jfages Aurélien Mazzoni

Collaborer et innover au sein de l'incubateur technologique

ASH_UP.jpeg, par jfages

L'incubation au sein d’IMT Mines Albi a permis une collaboration avec le centre de formation et de recherche RAPSODEE dans le cadre d’un projet pédagogique MIA (Mission Innov’Action) avec les élèves ingénieurs.

L’équipe ash’UP s’est renforcée en juillet 2022 avec l’arrivée d’un nouvel associé, Aurélien Mazzoni, ingénieur de recherche à l'Institut Clément Ader UMR CNRS 5312 site d'Albi. Le projet est soutenu par la Fondation Mines-Télécom via un prêt d’honneur. La BPI a labellisé le projet DeepTech et finance le démarrage de la R&D d’ash’UP via la Bourse French Tech Emergence. Ce financement permet de concrétiser les liens tissés avec le centre RAPSODEE et la réalisation d'un stage qui permettra d'identifier les facteurs les plus influents sur la lixiviation et faire l’analyse physico-chimique des cendres, des lixiviats et des boues. L’utilisation du pilote de laboratoire et le résultat de cette étude seront essentiels pour le dimensionnement futur de l’outil industriel d’ash’UP.