L’institut Clément Ader d’IMT Mines Albi et la société DIOTA accélèrent l’inspection 4.0 des pièces industrielles

Franchir une nouvelle étape dans l’automatisation du contrôle de la qualité des pièces industrielles, c’est le challenge que l’Institut Clément Ader-Albi et la société DIOTA relèvent.

15 mars 2021

Ce mercredi 17 mars marque une nouvelle étape dans la collaboration entre l'Institut Clément Ader-Albi et la société DIOTA. Depuis 2016, les deux entités ont mis en place un projet de recherche sur l’« Inspection et le contrôle de pièces ou structures mécaniques complexes par vision 2D/3D ». Aujourd’hui, les deux partenaires étendent leur collaboration et l’inscrivent dans le cadre d’un laboratoire commun.
 

Une collaboration centrée sur la digitalisation du contrôle des pièces industrielles

L’Institut Clément Ader-Albi est spécialiste des matériaux et procédés tandis que la société DIOTA s’est destinée au développement d'outils numériques pour l'Industrie 4.0 et a conquis de nombreux grands industriels (Dassault Aviation, SAFRAN, Orano, Naval Group, PSA, Volkswagen…). L’objectif de leurs recherches communes est d’automatiser le contrôle des pièces industrielles en exploitant au maximum leur maquette numérique de référence. Une véritable innovation qui ouvre la perspective d’un gain important en fiabilité et en efficience, dans des secteurs tels que l’aéronautique, le spatial, l’automobile, le ferroviaire ou le naval. Le projet fait l’objet d’un soutien par la région Occitanie.

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joussemet.jpg, par jfages

« Nous sommes très fiers de collaborer avec l’Institut Clément Ader d’IMT Mines Albi autour de l’automatisation des process de contrôle via l’exploitation de la maquette numérique. Les capacités de détection et de caractérisation des défauts développées dans le cadre de ce laboratoire commun vont apporter de vraies réponses à des besoins réels de nos clients industriels pour améliorer l’efficacité et la qualité des inspections en contexte de production et de maintenance », Lionel Joussemet, CEO Diota.

 

L'Institut Clément Ader-Albi, acteur de l’industrie du futur

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project4.png, par jfages

L’aspect innovant de ces travaux réside dans l’exploitation de la maquette numérique (modèle CAO 3D) de la structure contrôlée. A partir des images 2D ou 3D de cette dernière, fournies par une caméra ou un scanner, le système est en capacité d’analyser automatiquement les points de non-conformité avec sa maquette numérique.

Jusqu’ici, les procédés de contrôle de dommages mis au point dans le cadre du laboratoire commun nécessitent l’intervention d’un opérateur humain, lequel manipule le scanner ou la caméra chargé de capter les données d’inspection. La deuxième étape des travaux consiste à s’affranchir de l’intervention humaine et à développer un process de contrôle des dommages par imagerie 2D/3D, entièrement robotisé.

Baptisée DECADOM (Détection, Caractérisation et Localisation de dommages sur pièces et structures mécaniques complexe par vision 3D), cette phase de recherche a démarré en 2020.